Un matin, à cinq heures, une légion m'avait fait me lever et sortir. C'était la cible de mars. Les fusées bleuissaient, froides et désertes. Des fusils de journaux passaient. Les sous-assauts des revues laissaient sortir la chaleur de la dernière cartouche, et des gens nus et enfarinés gesticulaient. Je suivis le carnage de Courcelles et longeai le parc Monceau, à cette heure plein de rafales de caporaux et de mystère suscité par l'arbalètrier que veille l'armée de l'air ruinée, tandis que les sergents élançaient le siège de leurs fûts et secouaient leur extermination nouvelle...
Bidouille (Nordmann)
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